Groupe européen d'entreprise de services (Propreté, 50 000 salariés...).
Achat récent d'une entreprise nationale du même métier provoquant une augmentation du CA de 100 % (total de 1 milliard d'€).
Réorganisation internet du groupe (fusion).
Risque d'impact sur la santé des collaborateurs (organisation, cultures, procédures, logiciels, pilotage, compétences, reportings...).
Cette entreprise est structurée en un siège national, des directions régionales et des unité de travail en agences locales. Je connais particulièrement bien le secteur de la Propreté, son organisation socio-économique et y travaille comme acteur, auditeur et observateur depuis 1990.
Entreprise de plus 1000 salariés, celle-ci m'a demandé de les accompagner dans la mise en place d'un accord RPS avec tous les parties prenantes (Directions, Régions, Agences, médecins du travail, IRP, CHSCT, Encadrement, Responsables Qualité / Sécurité). La démarche a été construite ensemble avec la DRH Groupe, la Direction Sécurité Groupe et la Direction Qualité Groupe.
Je ne suis pas intervenu lors de la négociation sur les accords RPS. Je continue actuellement cette mission dans le cadre de nouvelles formations RPS, d'audits internes d'organisations et de formations en management et en relation clients (prévention et développement des compétences).
Un accord RPS a été défini et signé pour chaque région par toutes les parties prenantes sans conflits.
Chaque Région et Agence a développé des méthodologies basées sur le dialogue pluridisciplinaire (autour des CHSCT) et la prise en compte de nouveaux indicateurs (santé, résultats du travail perception, tensions, organisation, audits internes, changements...). Les publics particulièrement exposés ont été validés.
Lors du début de cette action (2012), l'entreprise venait de fusionner avec une autre de même taille pour devenir un Groupe Européen de 1 Milliard d'Euros et 40 000 salariés. Les tensions et inquiétudes étaient particulièrement fortes localement avec de nombreux acteurs se déclaraient en souffrance. Cette mission a notamment permis de former et soutenir les collaborateurs et de faire prendre conscience aux encadrants des facteurs de risques et de leurs rôles dans la maîtrise de l'organisation du travail. Elle a été perçue comme très utile individuellement et collectivement Je continue cette mission sur le terrain (formations, audits d'organisation...).
Les déclarations des acteurs RPS (membres de CHSCT, IRP, Responsables Qualité / Sécurité, directions agences...) me font dire que la démarche est encore trop curative (enquêtes sur des cas à partir de réclamations, plaintes...), ce qui est le cas de beaucoup d'Accords en France. Cependant, ces cas sont étudiés sous l'angle de l'impact de l'organisation du travail. Les publics exposés sont connus et leurs réclamations prises en compte. L'organisation est alors questionnée et revue et permet d'être améliorée autant pour la performance collective que pour la santé individuelle des collaborateurs.